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vendeurs réguliers sur Internet et autres amateurs d'eBay

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vendeurs réguliers sur Internet et autres amateurs d'eBay Empty vendeurs réguliers sur Internet et autres amateurs d'eBay

Message  béatrice Ven 4 Déc - 13:29

Christine Lagarde a annoncé la création d'un statut d'"auto-entrepreneur", qui permettra aux particuliers qui vendent régulièrement sur les plates-formes d'achat-vente de commercer sans crainte du fisc ou de la DGCCRF.

Les vendeurs réguliers sur Internet et autres amateurs d'eBay, Priceminister ou 2xMoinsCher vont bientôt pouvoir exercer sans crainte d'un redressement fiscal, ou pire, d'être accusé de travail déguisé. Ce statut dit d'"auto-entrepreneur" ou de "micro-entrepreneur" a été présenté lundi par la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans le cadre de son projet de loi de modernisation de l'économie, dont l'examen parlementaire doit débuter le 23 mai.

En pratique, ce statut propose un régime simplifié de prélèvements fiscaux et sociaux qui concerne les retraités, les salariés et les étudiants opérant une activité annexe leur rapportant moins de 76.300 euros par an. Les prélèvements de l'Etat (impôts, charges sociales,TVA...) seront simplifiés et intégrés dans un forfait global correspondant à 13 % de leur chiffre d'affaires. Pour faciliter son adoption, la ministre a promis des démarches simplifiées : la déclaration pour obtenir ce statut tiendra sur deux pages, et pourra être faite sur Internet.

Cette mesure, proposée dans un rapport du délégué général de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes François Hurel, a pour but de faire sortir les internautes qui achètent et revendent sur Internet du flou juridique dans lequel ils vivent actuellement. En effet, la loi actuelle ne distingue pas clairement le vendeur particulier du professionnel. Le code du commerce n'est pas beaucoup plus clair. Selon lui, est considérée comme professionnel une personne effectuant régulièrement un acte de commerce. Mais il ne donne pas de précision, comme un seuil de chiffre d'affaires.

"Le problème principal est que les particuliers ne savent pas quand il leur faut déclarer leur activité, atteste Benoît Tabaka, directeur juridique et des affaires réglementaires de Priceminister. Ils ne se considèrent souvent pas comme des professionnels tant qu'ils ne gagnent pas suffisamment pour vivre de leur activité. Pourtant, un internaute réalisant 150 euros de bénéfices par mois en achetant et revendant des produits sur Internet peut tout à fait être considéré comme un professionnel puisqu'il exerce une activité régulière".
Ainsi cet internaute risque-t-il d'être redressé par l'administration fiscale qui demanderait à un site d'achat vente de lui fournir les informations liées à son activité, ou même d'être accusé de travail dissimulé par la DGCCRF. Et si le statut d'"auto-entrepreneur"ne délimite pas non plus clairement ce qui diffère un professionnel d'un amateur, il propose néanmoins un statut intermédiaire qui permet au marchand en herbe d'éviter d'éventuelles déconvenues avec les représentants de l'Etat. afro

béatrice

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vendeurs réguliers sur Internet et autres amateurs d'eBay Empty letre du Collectif des brocanteurs et antiquaires à é à Christine Lagarde

Message  béatrice Ven 4 Déc - 13:38

Le site aux enchères américain eBay.fr communique depuis le mois de Juin sur une disposition commerciale ( en usage actuellement sur le site ) qui aurait été prise en accord ( d’après eBay.fr ) avec l’APCE et le gouvernement français. D’après le site eBay, cette mesure est mise en application depuis septembre 2008 (…) Or une simple lecture de cette « proposition commerciale » permet d’affirmer :

1°) qu’un particulier qui réaliserait 1999,99 € de ventes par mois ne serait pas concerné par cette mesure ( les particuliers réalisant ce chiffre sont innombrables sur le site ).
2°) qu’un particulier qui réaliserait le premier mois 4000 € de ventes, le second 7500 € et le troisième 500 € échapperait lui aussi à cette obligation de déclaration ou à la suspension de son compte.Il faut également ajouter qu'eBay permet l’utilisation par une même personne de pseudos et de comptes multiples qui, chacun, pourraient bénéficier de cette disposition.

De plus, la communication d’eBay, importante et très souvent relayée par des médias complaisants, a conduit à ce que beaucoup de particuliers soient totalement convaincus que cette disposition est parfaitement légale. À leur décharge, il faut constater qu’aucun démenti public de l’Etat n’a jamais été opposé à eBay ».
c'est un résume lol!

béatrice

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vendeurs réguliers sur Internet et autres amateurs d'eBay Empty ventes entre particuliers, quel cadre juridique ?

Message  Admin Sam 6 Mar - 12:25

lol!

Le réseau Internet a succédé avec succès au système des petites annonces. En 2008, 56% des internautes ont acheté ou vendu au moins un produit C to C (« Customer to Customer »).

Le C to C est présenté comme un « bon plan anti-crise », puisqu’il s’agit d’une vente directe entre consommateurs, sans intermédiaires, et donc en économisant la marge de ces derniers.

Façon d’augmenter ses revenus, chasse aux bonnes affaires ou aux perles rares, le business C to C permet désormais à un nombre croissant de particuliers de réaliser des opérations de vente entre eux, par l’intermédiaire de sites tels que EBay, Le Bon Coin, Entre Particuliers, etc.

Toutefois, rares sont les internautes qui prennent l’entière mesure des conséquences, d’un point de vue juridique, d’une telle activité.

Le Parlement Européen a récemment pris la mesure de cette évolution dans sa résolution du 5 février 2009 sur les échanges commerciaux internationaux et l’Internet, dans laquelle il « reconnaît que l’innovation et la créativité du commerce en ligne encourage le développement de nouveaux modes de commerce, tels que les transactions entre particuliers. ».

Toutefois, une vente en dehors d’un cadre professionnel, sans intermédiaire, ne signifie pas pour autant sans règles applicables. Seront donc successivement examinés les règles applicables aux vendeurs et aux acheteurs.

LE DROIT APPLICABLE AUX VENDEURS

On peut se demander si le vendeur d’un échange C to C est véritablement un consommateur. N’est-il pas un nouvel intermédiaire.

Le vendeur peut-il être qualifié de commerçant ?

L’article L121-1 du Code de Commerce dispose que « sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ».

La loi répute notamment « acte de commerce » tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature soit après les avoir travaillés et mis en œuvre (article L110-1 du Code de Commerce).

Si, de principe, rien ne prédispose un particulier à accomplir des actes de commerce, la question peut néanmoins être posée lorsque celui-ci met en vente des biens sur des sites de vente aux enchères, ou de mises en relations, tels que ceux visés en préambule.

A ce titre, la jurisprudence considère que toute occupation sérieuse de nature à produire des bénéfices et à subvenir aux besoins de l’existence doit être considérée comme une profession habituelle au sens de l’article précité (CA PARIS, 30 avril 1906, DP 1907.5.9).

La preuve de l’exercice habituel d’actes de commerce peut, par ailleurs, être apportée par tout moyen (CA AMIENS, 17 octobre 1997, Gaz. Pal. 23-24 décembre 1998, Pan.10).

Différents acteurs commencent à prendre conscience des difficultés posées par l’émergence de nouveaux vendeurs, s’affranchissant ou ignorant les règles applicables.

De manière générale, les principaux critères retenus pour qualifier un particulier de professionnel de la vente à distance relèvent de la régularité de l’activité, du caractère lucratif de celle-ci et de l’intention d’avoir une activité professionnelle.

Ainsi, le particulier qui se livre à titre habituel à des actes de vente sur un site marchand est un commerçant de fait au sens de l’article L121-1 du Code de Commerce.

L’existence d’un système organisé de vente à distance sera également prise en compte. Ce système peut consister dans la réalisation par le vendeur d’une page personnelle présentant les objets mis en vente, de la rédaction de conditions générales de vente, de la réalisation de publicité mettant les objets en scène, de la reprise de communiqués de presse, de la marque du produit concerné, de l’utilisation d’outils professionnels d’expédition des produits, etc.

Ainsi, si un internaute met en vente sa collection, ce qui implique de multiples actes de vente, il ne sera pas considéré comme un commerçant dès lors que les achats initiaux n’ont pas été réalisés dans une finalité de revente. Il en est de même de ses biens propres ou cadeaux reçus, qu’il proposerait à la revente.

En revanche, dès lors qu’il s’agit de revendre des biens achetés à cette fin, ou qu’il propose sa propre production ou fabrication, le caractère commercial de son activité pourra être retenu.

Le site de vente aux enchères Ebay recommande aux utilisateurs de s’inscrire en tant que professionnels et d’opter pour un compte professionnel dans les cas suivants :

« vous revendez des objets que vous avez achetés ;

vous vendez des objets que vous avez créés vous-mêmes ;

vous vendez régulièrement un grand volume d’objets ;

vous vendez des objets neufs que vous n’avez pas achetés pour votre usage personnel ;

vous vendez des objets en tant que dépôt vente partenaire ;

vous achetez des objets pour votre entreprise ».

Le site Ebay a récemment pris conscience de la problématique du vendeur particulier assimilable aux professionnels, puisqu’il incite désormais les particuliers réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 2.000,00 € mensuels générés sur trois mois consécutifs à changer de statut.

Le statut de commerçant

Dès lors qu’il relève du statut de commerçant, le vendeur est alors soumis à un régime fiscal et social particulier.

Le statut fiscal

L’accomplissement habituel par des personnes agissant pour leur propre compte et poursuivant un but lucratif d’opérations de caractère industriel ou commercial correspond, selon l’administration fiscale, à l’exercice d’une profession industrielle et commerciale. Dès lors, les bénéfices réalisés par les internautes provenant de l’exercice d’une telle profession sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux pour l’application de l’impôt sur le revenu.

Par ailleurs, sous réserve que le montant annuel des sommes perçues au titre de son activité n’excède pas les plafonds fixés par l’article 293-B du Code Général des Impôts, l’internaute reste non assujetti à la TVA. Il lui appartient de procéder à l’ensemble des formalités déclaratives nécessaires.

Le statut social

Le vendeur, exerçant une activité économique, est susceptible de relever du régime social des travailleurs indépendants. L’URSSAF considère que dès lors qu’il met à jour fréquemment son site dans l’intention d’en tirer des revenus complémentaires, l’internaute procédant à des opérations de vente devient travailleur indépendant, dans la mesure où il exerce son activité de manière régulière et à des fins lucratives.

Afin de prendre en compte ces nouvelles contraintes et de simplifier le statut de l’entrepreneur individuel, la loi de Modernisation de l’Economie, n°2008-776 du 4 août 2008, a institué un statut d’auto-entrepreneur, entré en vigueur depuis le 1er janvier 2009.

Ce statut permet à toute personne de devenir entrepreneur en quelques formalités et à condition de ne pas facturer plus de 80 000 euros de chiffre d’affaires pour le commerce (comme les ventes sur Ebay par exemple) ou 32 000 euros de chiffres d’affaires pour les services.

Une simple déclaration au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est nécessaire. Les prélèvements sociaux et fiscaux de l’activité seront effectués à la source.

Les inscriptions peuvent se faire en ligne sur le site www.lautoentrepreneur.fr.

Les charges sociales et fiscales sont alors payées par un prélèvement libératoire mensuellement ou trimestriellement calculé sur le chiffre d’affaires.

L’internaute auto-entrepreneur peut également faire établir par son notaire un acte protégeant son patrimoine immobilier afin de ne pas mettre en danger son domicile du fait de son activité.

Les obligations du commerçant

Dès lors qu’il est qualifié de commerçant, le vendeur se voit appliquer les règles contraignantes applicables à cette catégorie, et destinée notamment à protéger son cocontractant consommateur.

La loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique (LCEN) du 21 juin 2004 définit le commerce électronique comme l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance, et par voie électronique, la fourniture de biens ou de services. Toute personne physique ou morale exerçant cette activité doit ainsi notamment indiquer :

s’il s’agit d’une personne physique, ses nom et prénom,

s’il s’agit d’une personne morale, sa raison sociale,

l’adresse de courrier électronique ainsi que des coordonnées téléphoniques permettant d’entrer effectivement en contact avec elle.

Par ailleurs, le prix mentionné doit indiquer de manière claire et non ambigüe si les taxes et les frais de livraison sont inclus.

Le profit tiré des ventes

Il avait été question dans la loi de finances rectificative pour 2008 de taxer les profits tirés des ventes par les particuliers, vendeurs de produits d’occasion en soumettant à l’impôt sur le revenu les ventes supérieures à 5000 euros par an ou le particulier réalisant plus de 12 ventes par an.

Cet amendement déposé par le sénateur Philippe Marini a été retiré.

QUELLES SONT LES GARANTIES OFFERTES A L’ACHETEUR ?

La limitation des garanties prévues dans le Code de la Consommation

L’acheteur bénéficie, lorsqu’il contracte avec un professionnel, de la protection que lui accorde le Code de la Consommation.

Il en est ainsi notamment du droit de rétractation prévu à l’article L121-20 dudit Code et consistant dans la possibilité pour le consommateur, dans un délai de 7 jours francs à compter de la réception pour les biens ou de l’acceptation de l’offre pour les prestations de service, de solliciter, sans justifier de motifs ou payer de pénalité, à l’exception le cas échéant des frais de retour, la rétractation de la vente opérée.

Il en est également ainsi de la garantie légale de conformité prévue par l’article L211-4 du Code de la Consommation, prévoyant que « le vendeur est tenu de livrer un bien conforme au contrat et répond des défauts de conformité existant lors de la délivrance. Il répond également des défauts de conformité résultant de l’emballage, des instructions de montage ou de l’installation, lorsque celle-ci a été mise à sa charge par le contrat ou a été réalisée sous sa responsabilité. »

Enfin, une responsabilité de plein droit incombe au vendeur professionnel, introduite par la LCEN précitée.

Dès lors qu’il s’agit d’une transaction entre particuliers, les dispositions du Code de la Consommation français sont inapplicables.

Ainsi, l’acheteur ne peut bénéficier du droit de rétractation ouvert pendant un délai de sept jours lui permettant de renoncer sans motif à la transaction et d’en être remboursé.

L’acheteur ne bénéficie pas non plus de la garantie de conformité, et la responsabilité de plein droit incombant au vendeur professionnel ne peut pas être mise en œuvre à l’encontre d’un vendeur non professionnel.

Cette absence de garantie doit renforcer la vigilance de l’acheteur. Les mécanismes offerts par le site gérant les ventes deviennent alors primordiaux, bien que forcément incomplets, comparés à une garantie légale (système de notation, de vérification du produit mis en vente…).

L’application des garanties prévues dans le Code Civil

L’article 1108 du Code Civil prévoit que la validité d’une convention est soumise à quatre conditions :

Le consentement de la partie qui s’oblige,

Sa capacité à contracter,

Un objet certain qui forme la matière de l’engagement,

Une cause licite dans l’obligation.

Ainsi, un acheteur peut utilement invoquer ces dispositions pour remettre en cause la réalité de son consentement, en faisant appel, par exemple, à la notion de dol ou d’erreur.

L’acheteur bénéficie également de la garantie des vices cachés, prévue par l’article 1641 du Code Civil, dès lors que ceux-ci rendent le bien vendu impropre à l’usage auquel on le destinait, ou qui diminue tellement cet usage « que l’acheteur ne l’aurait pas acquis ou n’en aurait donné qu’un moindre prix s’il les avait connus. »

Cette action résultant des vices rédhibitoires doit être intenté dans un délai de deux à compter de la découverte du vice.

La responsabilité des plateformes permettant la mise en relation de vendeurs ou d’acheteurs particuliers ne saurait davantage être mise en cause en cas d’inexécution d’un contrat de ce type, dès lors que celles-ci ne sont pas partie au contrat, et en l’absence de toute faute commise par lesdites plateformes.

Seuls des présentations inexactes, un manque de transparence, des produits surévalués, seraient constitutifs d’une faute de la part de la plateforme.

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